vendredi 31 décembre 2021

IL N'Y AVAIT PAS DE PLACE POUR EUX

Cette semaine, j’ai rendu visite à une famille de refugiés que j’avais perdu de vue depuis 3 ans. J’ai croisé la mère par hasard dans la rue, et elle m’a amenée voir où ils vivaient désormais. Quelques planches en guise de mur, des bouts de tôles pour toiture, le tout installé provisoirement sur un terrain rocailleux, dans un bidonville marécageux. Elle m’a raconté comment ils en sont arrivés là, chassés de maison en maison, notamment pour le loyer impayé. Elle m’a confié son ultime espoir, celui de voir sa famille sélectionnée par le HCR pour être envoyée en Occident, car depuis des années qu’ils ont trouvé refuge au Cameroun, il n’y a pas vraiment de place pour eux dans la société. 

samedi 11 décembre 2021

Covid Test - Faith Test


On October 10, I tested positive for Covid-19. Thank God, it was not the most serious form. I was only bedridden for a week. The following week, I was recovering, and the third week, I went to take the test again to confirm my recovery and continue some upcoming projects: my exam to be a certified French teacher, and my participation in the comic book festival where I wanted to represent Christian comics. But things didn't turn out the way I planned.

The control test having revealed the presence of the virus, I had to extend the quarantine. I was a little upset but thought God was giving me time to write. So, I wrote down some ideas. 

Test Covid – Test de la foi

 

Le 10 octobre dernier, j'ai été testée positive à la Covid-19. Dieu merci, pas la forme la plus grave. Je ne suis resté alitée qu'une semaine. La semaine suivante, j'étais en convalescence, et la troisième semaine, je suis allée refaire le test pour confirmer ma guérison et poursuivre mes projets imminents : mon examen pour être professeur de français, et ma participation au festival de BD où je souhaitais représenter la BD chrétienne. Mais les choses ne se sont pas passées comme je l'imaginais.

Le test de contrôle ayant révélé la présence du virus, j'ai dû prolonger la quarantaine. J'étais un peu contrariée mais j'ai pensé que Dieu m'accordait ainsi du temps pour écrire. J'ai donc noté quelques idées d'articles.

Une dizaine de jours plus tard, deuxième test de contrôle. Encore positif.

mercredi 27 octobre 2021

My Heart is a Battlefield

Already a year ago ... I'm still grateful and I keep praying everyday to overcome evil with good, hatred with love, complaints with thanksgiving, discouragement with faith. My heart is still a battlefield. 

https://littworld.org/poem-on-loves-power-to-defeat-tribalism-wins-grand-prize-in-mai-writing-contests/

samedi 11 septembre 2021

CUI BONO

 

To whom is it a benefit?” This is what “cui bono” means, a Latin phrase used to indicate that crimes are often committed to benefit their perpetrators. The party responsible and/or profiting from that crime is not what it appears to be at first glance. If you're a fan of detective movies and novels like me, you'll know that the question: "Who profits from the crime?" often allows investigators to find the real culprit in a criminal case. Who would have thought that I would need to ask myself that question in the peaceful setting of a church program?

CUI BONO


« À qui profite-t-il? » C'est la traduction de la locution latine « cui bono », souvent utilisée pour suggérer un motif caché ou pour indiquer que la partie responsable de quelque chose n'est pas ce qu'elle paraît être à première vue. Si vous êtes un fan des films et romans policiers comme moi, vous savez que la question: « à qui profite le crime? », permet souvent aux enquêteurs de trouver le vrai coupable dans une affaire criminelle, car les personnes qui ont quelque chose à gagner ne sont pas toujours évidentes. Qui eût cru que j'aurais besoin de me poser cette question dans le cadre paisible de la lecture de la Bible en 5 jours? 

Avant de vous raconter ce qui s'est passé, j'aimerais vous rappeler une histoire bien connue.

samedi 28 août 2021

A time - and a notebook - for everything

 

Form 1 (1rst year of H.S.)I can't play the keys at all :)


When I see supermarket shelves filling up with school supplies, as the start of the school year approaches, I feel compassion for the parents. I remember how my sisters and I would bring back from school the list of requested notebooks, with the requirements of each teacher: “The science teacher said he wants a 400-page for class, another of 300 pages for the exercises, and another for the tests.” Multiply this by the number of courses in the program (about ten), then by the number of children in school (5 for my parents), and you will understand the puzzle that this can represent for each parent. But they dedicate themselves, hoping that these notebooks will be put to good use.

Un temps - et un cahier - pour chaque chose


Chaque fois que la rentrée approche, et que je vois les étagères des supermarchés se remplir de fourniture scolaires, j'éprouve de la compassion pour les parents. Je me rappelle comment mes sœurs et moi rapportions de l'école la liste des cahiers demandés, avec les exigences de chaque enseignant: « Le prof de sciences a dit qu'il veut un cahier de Travaux Pratiques de 400 pages pour le cours, un autre de 300 pages pour les exercices, et un autre pour les contrôles. » Multipliez ce nombre de cahiers par le nombre de matières au programme (une dizaine), puis par le nombre d'enfants scolarisés (5 pour mes parents), et vous comprendrez le casse-tête que cela peut représenter pour chaque parent. Mais ils se dévouent, en espérant que ces cahiers seront utilisés à bon escient.

Mais voilà, il y a une matière que les parents ne prévoient pas. Elle ne se trouve pas dans le programme officiel, et tous les élèves ne sont pas concernés. Les élèves concernés n'en sont même pas souvent conscients jusqu'au jour où elle se révèle à eux, parfois en plein cours de géographie ou autre cours un peu « ennuyeux ». C'est la matière que l'on retrouve souvent sur les dernières feuilles des cahiers de ces élèves. Je l'appelle l'expression artistique. 

Elle se manifeste différemment chez chaque élève. Pour moi, c'était de petites histoires et des réflexions personnelles que j'écrivais sur les feuilles arrachées de mon cahier. Pour mon voisin, c'était des poèmes écrits sur les dernières pages de ses cahiers. Un autre camarade remplissait ses cahiers de dessins de personnages aux allures de combattants. Et toute cette activité artistique se déroulait souvent en classe, au mieux pendant les heures de pauses, mais la plupart du temps, pendant les cours. Quand ils découvraient les feuilles arrachées ou les gribouillis dans le cahier, les parents et les professeurs pouvaient s'arracher les cheveux de colère! Ils disaient « C'est donc à cela que tu t'occupes pendant mon cours? » ou « Je comprends maintenant pourquoi il faut t'acheter un nouveau cahier tous les trois mois! » Aujourd'hui, je comprends mieux les parents et les enseignants. Quand j'enseignais dans un collège et que je corrigeais les cahiers de mes élèves, cela ne me réjouissait pas de voir que le cahier de français ressemblait à un brouillon ou parfois un journal intime dans lequel je retrouvais toutes sortes de réflexions. Mais, en tant que passionnée d'écriture, je comprends aussi l'adolescente que j'étais, et mes camarades à l'inspiration débordante. 

Le problème n'est peut-être pas l'existence de cette activité, ni le fait qu'elle accapare l'attention de l'élève. Le problème serait plutôt le moment où il s'y adonne, et la façon de le faire. Quand je repense à mes années lycée, je me rends compte que la plupart des intérêts artistiques s'éveillaient en nous dans cette période là. J'ai commencé à dévorer les livres de la bibliothèque à partir de la 5e. Je m'intéressais aussi au piano mais je n'avais pas l'opportunité d'apprendre vraiment. 


Beaucoup de garçons ont commencé à apprendre à jouer aux instruments de musique. Cela impliquait de  passer plusieurs heures au club musique ou dans les chorales. Ce qui n'était pas forcément du goût des parents qui avaient peur de nous voir échouer. Certains finissaient par interdire à leurs enfants toute activité extra-scolaire. Mes parents à moi étaient tout autant inquiets de me voir passer plus de temps à lire des livres d'aventures que mes cahiers. 

dimanche 11 avril 2021

God's Rod and Staff

          The saying goes that a house in mourning is not ignored, because of the cries and wailing, the religious music often played loudly, and of the large number of people coming and going. In fact, neighbours, members of the near and distant family, members of the church and / or ethnic associations take turns assisting the family, so that they do not feel alone. 

But when there are conflicts, due to broken relationships and opposition between Christians and non-Christians, that moral and physical support may be lacking and one may feel alone in the crowd. This is what happened when we lost our mother on April 11, 2017. 


To explain the background, my sisters and I had just moved into the neighbourhood; we hardly knew anybody and we were not yet part of any group, choir, neighbours' meeting or ethnic association. As for the wiring of the house, it was still very unstable and did not allow the use of the devices. As a result, when that day came, we couldn't even count on the crowd or religious music to alleviate these difficult times.

La houlette et le bâton de Dieu

      On dit chez nous qu’une maison en deuil ne s’ignore pas, à cause des pleurs et lamentations, de la musique religieuse qui est diffusée dans des haut-parleurs, et du grand nombre des gens qui vont et viennent. En effet, les voisins, les membres de la famille proche et éloignée, les membres de l’église et/ou des associations ethniques se relaient auprès de la famille éprouvée, pour qu’elle ne se sente pas seule. 

Mais quand il y a des divisions dans la famille, à cause par exemple de l'opposition entre chrétiens et non-chrétiens, ce soutien moral et physique peut manquer et on peut se sentir seul même au milieu de la foule. C'est ce qui s'est passé quand nous avons perdu notre le maman le 11 avril 2017.  


Pour expliquer le contexte, mes sœurs et moi venions d'emménager dans le quartier; les voisins nous connaissaient à peine et nous ne faisions partie d’aucun groupe, chorale, réunion de voisins ou association ethnique. Quant à l’installation électrique, elle était encore très instable et ne permettait pas d’utiliser les appareils. Ce qui fait que ce jour-là, nous ne pouvions pas compter sur la foule ni la musique pour atténuer ces moments difficiles. 

lundi 18 janvier 2021

 

Best Wishes and Unexpected Answers 

January 1, 2016. I was with the other church members at the very first service of the year. We gathered the day before, to spend the crossover night in prayers. As usual, before we parted ways, each of us was to take a random Bible verse from a basket filled with small printed papers. This would be our verse for the year.  


Plunging my hand into the basket, I raised a silent prayer: “Lord, please, speak to me through this verse. You know my needs.” I returned to my seat before reading it, out of sight, as if it were the results of an exam.   

" He forgives all my sins and heals all my diseases (Psalm 103:3). "  

Healing! God heard my prayer! I had been suffering from abdominal pain and bleeding for over a year and the doctor had recommended surgery. But my family and I did not agree, for lack of means but also for fear of the consequences. So, since the diagnosis, I was following traditional treatment, praying that God would heal me. It was such a relief to receive this promise of healing at the beginning of the year. I immediately went to tell my doctor that I was healed, and no longer needed a surgery.  

Meilleurs vœux et réponses imprévues

 

Meilleurs vœux et réponses imprévues

1er janvier 2016. C'était le premier culte de l'année dans mon église. Tous les fidèles s’étaient réunis la veille, pour passer la nuit de la traversée dans la prière. Avant de nous séparer, chacun devait prendre un verset biblique au hasard dans un panier rempli de petits cartons imprimés. Ce serait notre verset pour l’année. 


En plongeant la main dans le panier, j'élevai une prière silencieuse : « Seigneur, s'il te plaît, parle-moi à travers ce verset. Tu connais mes besoins, parle-moi. » Je suis retournée à ma place avant de découvrir mon verset, à l’abri des regards, comme s'il s'agissait des résultats d'un examen.           

" C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies (Psaume 103 : 3). "     

La guérison ! Dieu avait entendu ma prière ! Je souffrais de douleurs abdominales et de saignements depuis plus d’un an et le médecin avait recommandé une intervention chirurgicale. Mais ma famille et moi n’étions pas d’accord, par manque de moyens mais aussi par peur des conséquences. Alors depuis le diagnostic, je suivais un traitement traditionnel en priant pour que Dieu me guérisse. Quelle joie donc de recevoir cette promesse de guérison en début d’année ! Je suis allée tout de suite dire à mon médecin que j’avais reçu la guérison, et que je n’avais plus besoin d’être opérée.  

The fable of Kabisa the Dog and Kidogo the Donkey

 ( Personal writing challenge, write a story based on this image) A donkey and a dog belonged to the same master. The donkey, called Kidog...